Mers et fleuves constituent aujourd’hui des enjeux de toute première importance : lieux d’échange et de transports internationaux, de richesse halieutiques, de gisements offshore d’hydrocarbures ou de nodules polymétaliques.
On parle même d’hydropolitique au Moyen-Orient.
Car là-bas, notamment, les problèmes liés à l’eau s’intensifient : les régions sont arides, les frontières parfois contestées, les grands fleuves traversent des pays qui sont souvent hostiles.
L’Euphrate prend sa source en Turquie, traverse la Syrie, se réunit au Tigre en Irak pour se jeter dans le Golfe Persique.
Le Jourdain dessine la frontière entre la Jordanie et Israël.
Il y a aussi le Gange, le Nil, le Sénégal…
Le Jourdain dessine la frontière entre la Jordanie et Israël.
Il y a aussi le Gange, le Nil, le Sénégal…
Les barrages construits peuvent alors retenir l’eau au détriment des populations à l’aval.
Et c’est ainsi que « la première guerre de l’eau » eut lieu au Proche-Orient en 1967 : Israël bombarde le barrage de Khaled ibn al-Walid que les Jordaniens et les Syriens avaient construit sur le Jourdain.
Le droit de la mer traditionnel repose sur le principe de non-appropriation des espaces maritimes.
Ce n’est qu’en 1958 que ce droit fait l’objet d’une codification. Les Conventions de 1958 et 1960 n’aboutissent à aucun consensus.
Ce n’est qu’en 1958 que ce droit fait l’objet d’une codification. Les Conventions de 1958 et 1960 n’aboutissent à aucun consensus.
En 1970, l’Assemblée générale de l’ONU décide à l’unanimité que les fonds marins situés au-delà des juridictions nationales sont « le patrimoine commun de l’humanité ». L’idée première revient à Malte.
En 1997, l’ONU adopte une convention sur le droit relatif aux utilisations des cours d’eaux internationaux à des fins autres que la navigation.
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