Renouvelable mais pas inépuisable ! Telle est notre situation par rapport à l’eau.

Précisément, aujourd’hui c’est une denrée rare :
Un homme sur six dans le monde ne dispose pas d’eau potable,
Les prospectives de la Banque mondiale prévoient une pénurie générale d’eau potable : En Afrique du nord et au Moyen-Orient, les ressources en eau par personne et par an seront en 2025, trois fois inférieur au seuil d’alerte qui est de 2000m3.

C’est que l’accroissement démographique (la population a quintuplé en un siècle), le développement des activités industrielles et agricoles, les nouvelles exigences de consommation « pompent » énormément.

Et quand l’eau est à disposition de tous, elle peut être polluée. Ce sont ces mêmes activités industrielles et agricoles, les rejets urbains, ceux liés à l’exploitation du sous-sol marin, les accidents issus des transports maritimes.

L’Erika a déversé son pétrole dans l’Atlantique l’année dernière.
Ce sont là les ressources halieutiques qui sont touchées.

Il existe donc tout un tas d’accords internationaux qui visent à protéger la nature, la faune et la flore aquatiques.
La Convention pour la protection de la mer Méditerranée contre la pollution (1976).
La Convention sur la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique (1981).
En France même, la loi du 3 janvier 1992 stipule que la gestion des ressources en eau doit privilégier la préservation de l’écosystème aquatique et la qualité des eaux. Il s’agissait surtout de pallier aux divergences d’intérêts entre les différents acteurs qui s’agitent autour de l’eau.

L’eau est devenue de « l’or bleue ». Car si la quantité d’eau sur Terre n’a pas varié, (paraît-il) son besoin, lui, a augmenté. A ceux qui en disposent de faire des économies d’eau et d’éviter les gaspillages ; à ceux qui se battent pour elle, de trouver des solutions internationales.