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Les Balades des Fontaines
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Tout un monde dassociations, artistes etc se mobilisent sur le thème de leau. |
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Un patrimoine magnifique à découvrir ou redécouvrir. |
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Une chasse qui vous lance à travers Paris. |
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01.44.24.55.15 |
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Nous vous proposons six balades autour d'un patrimoine magnifique à découvrir ou redécouvrir : Les balades des Fontaines
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Vous trouverez en bleu les numéros des activités ayant lieu aux abords des balades | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Point de départ de la balade
.. place de la fontaine aux lions
Adresse .Avenue Jean Jaurès Métro .. Porte de Pantin Jours et horaires Tout le week-end Au début du siècle, les abords du canal étaient occupés par des usines et des entrepôts, habités par une population majoritairement ouvrière dont la verve gouailleuse fut immortalisée à lécran dans les films de Marcel Carné. En 1963, le canal Saint- Martin fut menacé de disparaître au profit dun axe autoroutier reliant les deux aéroports du Bourget et dOrly. La date du 15 décembre 1971 a marqué avec labandon du projet, le début de la rénovation du quartier et de la mise en valeur du site. Les abords du canal sont réaménagés, pour le plus grand plaisirs des promeneurs, des cyclistes mais aussi des rollers, qui peuvent profiter de la présence apaisante de leau. |
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Point de départ de la balade
Devant le Théâtre du Rond Point
Adresse .Rond point des Champs-Élysées Métro Franklin Roosevelt Jours et horaires ..Tout le week-end « Et vers vous Nymphe, Nymphe, ô Nymphe des fontaines, Je viens au pur silence offrir mes larmes vaines. » Paul Valéry On attend de la sculpture de la fontaine quelle soit liée à leau. Lorsque le liquide jaillissant, soffre avec générosité comme effet principal dembellissement, la sculpture sempresse de le seconder. Les sculptures sont des représentations iconographiques de leau. Avec ses fontaines, Paris découvre léquilibre entre les effets deau et de sculpture qui régit la mise en scène de lélément aquatique. |
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Point de départ
Bibliothèque François Mitterrand Métro ..Bibliothèque Jours et horaires ..tout le week-end Au cours de vingt dernières années, Paris a été marqué par un renouveau dans la création des fontaines. Leau est désormais au cur dune réflexion plastique. Le sculpteur Etienne Martin définissait la fontaine comme « une sculpture sur laquelle coule leau ». En fait, il sagit plutôt dune symbiose entre les deux matériaux, dur et liquide susceptible de se prêter à dinfinies combinaisons. Leau devient un matériau à part entière, elle est sculpture à elle seule. Travaillée pour elle-même, elle devient parfois le seul élément de la fontaine, effaçant la présence du matériau dur. Les fontaines se veulent abstraites comme notre temps. Leurs formes épurées font appel aux jeux intemporels des eaux et de la lumière. De ces fontaines émane une véritable poésie de leau. La balade proposée vous fera découvrir ces fontaines, véritables sculptures deau. La fontaine Héloïse et Abélard (22 rue P. Gourdault) : Cette fontaine a été installée dans le square de 8500 m2 réalisé à loccasion de la transformation du quartier de la rue Chevaleret. Des chemins deau, des cascades sont présentes dans la végétation du jardin auquel elles apportent aussi la coloration de leurs mosaïques, mises en valeur par le ruissellement. Héloïse (1101-1164) était la nièce du chanoine Fulbert, élève de pierre Abélard, théologien (1079-1142) ; elle lépousa secrètement. Leur correspondance témoigne damour et de piété, est restée célèbre. Ce jardin perpétue la mémoire de ces personnages dexception qui vécurent, il y a huit siècles, une passion dont on parle encore . Vous vous dirigerez vers la place Jeanne dArc, puis vers la place Souham La fontaine Souham (place Souham) : Due à Alberto Guzman, elle fut composée de sphères dacier poli, tronquées, deux dentre elles forment des vasques doù leau sécoule. Leau apporte ici une autre dimension à la composition dacier lanimant par ses mouvements qui se reflètent. Leau transforme la sculpture en lui donnant laspect de légèreté et dimmatérialité. 17 Vous prendrez sur votre droite la rue du dessous des berges 13, puis encore à droite la rue Eugène Oudiné 11, ensuite sur votre gauche vous emprunterez lavenue de Choisy 12 et sur votre droite vous prendrez la rue Léon Bollé 9-10. Vous traverserez le parc Kellermann et vous vous dirigerez vers la place de Rungis et vous prendrez la rue de la fontaine à Mulard 14-15-16. Par la suite vous vous dirigerez vers la place dItalie 19.Vous prendrez le Bd Blanqui, le Bd Saint-Jacques, place Denfert-Rochereau, rue Froidevaux, sur votre gauche la rue Raymond Losserand, et sur votre droite la rue Texel Le creuset du temps (place de Catalogne) : Un disque découpé dans la terre sy enfonce. Son inclination totale est de 2,4m. Il est composé de 300 000 pierres de granit polies par endroits et mouillées sur toute la surface par un glissement deau se muant en cascades. Laspect brut de la tranche et de lappareillage lisse et concentrique de la surface inclinée transforme lensemble en une seule pierre gigantesque jaillissant du sol. La couleur de cette immense pierre mouillée se modifie sans cesse par le changement de la lumière. Sa force est accentuée par le découpage de sa forme ceinte dune cascade deau circulaire. Léclairage venant den dessous crée lillusion quelle flotte dans leau. Le bruit de leau sur les pierres et dans le fossé circulaire créera pour les habitants du quartier un son poétique. Vous vous dirigerez vers la tour Montparnasse côté rue de Vaugirard, et vous vous rendrez dans la jardin Atlantique La fontaine des Hespérides (jardin Atlantique, pont des cinq Martyrs) : Le concept du jardin a été placé sous le signe de locéan et de lAzur : matériaux, mâts, ponts promenades, balustrades, pergolas, murs sculptés, vagues vertes, dessin des sols, éléments du mobilier, participent à la création de cette ambiance. Au centre se trouve « lIle des Hespérides », cest-à-dire une fontaine monumentale dédiée au ciel (les Hespérides étaient les îles fabuleuses de lAtlantide, que lon situait soit aux Canaries, soit au cap Vert). Dans les structure, des instruments permettent de mesurer la force et les orientations des vents, les pluies, les températures, la pression atmosphérique. Cette fontaine a été mise au point par Jean-Marc Llorca. Au ras du sol , un bouillonnement deau constitué de centaines de petits jets circulaires très bas, émerge dune grande nappe métallique. Vous prendrez BD Vaugirard, sur votre droite rue du Dr Roux, rue Dutot, rue Brancion et encore sur votre droite Bd Lefebvre Si le cur vous en dit, vous pouvez faire un petit détour vers la rue de Gergovie pour admirer une exposition de peinture en relation avec leau et la végétation. 20 La fontaine Boule des Périchaux (Bd Lefebvre, square des Périchaux) : Datant de 1974 , leau est lélément principal et dominant. Cette fontaine est composée à linverse des fontaines traditionnelles donnant limportance à la sculpture. Ici, le seul élément matériel est la boule excentrée de lensemble. Leau est reine. La fontaine gagne en abstraction. Epurée au plus haut degré, elle laisse libre cours aux jeux de leau et de la lumière. Vous prendrez le Bd Victor Hugo, la rue Delagrange et rue Vasco de Gama La fontaine des Polypores (rue Balard, square J. Cocteau) : Amédéo Modigliani (1884-1920), né à Livourne, est inséparable de Montparnasse au début du siècle et de lEcole Française de peinture de lépoque. Il se trouve sur cette place en compagnie de Jean Cocteau (1889-1963), poète, romancier , homme de théâtre, cinéaste, homme du monde en un mot, agitateur culturel pendant un demi-siècle. Au centre dun bassin la fontaine dite « des Polypores » est une sculpture en pierre dure se présentant comme un grand végétal aux multiples feuillages étagés doù son nom. Elle fut réalisée en 1983 par Jean-Yves Chevalier. Le square est minuscule, à proximité de la rue Balard et de la rue Saint-Charles. Vous prendrez rue Javel. Les colonnes deau (parc A. Citroën) : Sur les terrains occupés par les usines automobiles on a établi le parc André Citroën ouvert au public en 1990. Il occupe une superficie dune quinzaine dhectares composé autour dun vaste plan deau central ; il est agrémenté de plantations, de bosquets, de jeux deau spectaculaires et de cascades. Il a été réalisé par la Direction des Parcs et Jardins de la Ville de Paris. La présence de leau sy manifeste sous différents aspects ; un grand fossé rectangulaire, peu profond, entoure la pelouse centrale. Il est alimenté, côté ouest, par les six grandes gerbes qui jaillissent sur la terrasse en surplomb. Entres les deux grandes serres tropicales, situées dans la perspective perpendiculaire à la Seine, se trouve la spectaculaire pente deau, vaste parvis incliné en granit de Bretagne sur les dalles duquel les cataractes des jets déversent leurs flots dans un roulement sonore. Les jets, dont les effets et la hauteur sont programmés pour offrir des géométries très variées, sont au nombre de 155. Le spectacle, mis en valeur par les éclairages nocturnes, est ici digne des réalisations les plus importantes de jadis. Vous prendrez le quai A. Citroën et le quai Grenelle La fontaine Béla Bartòk (square Béla Bartòk) : Le square rappelle depuis 1981 le souvenir de ce compositeur hongrois (1881-1945). La fontaine en métal, qui repose sur un socle mosaïqué, a été réalisée en 1981 par Jean-Yves Le Chevalier et offerte par la Hongrie à la Ville de Paris. La sculpture de Le Chevalier apparaît comme un prisme, un bloc géologique, une pétrification de cristaux en loccurrence au nombre dune vingtaine, dinclinaison, de formes et de volumes différents. Elle évoque les cristaux de quartz géants émergeant du sol entre lesquels sélancent des jets deau. Cette fontaine est exceptionnelle en pureté et en rigueur. Vous prendrez rue Emeriau, et rue du Dr Finlay La fontaine Nélaton (rue Nélaton, immeuble P.T.T) : Elle est née en 1966 de la collaboration dun architecte Pierre Dufau et dun sculpteur René Collamarini. Leau est parfaitement intégrée dans la sculpture centrale, lui apportant de la fluidité et de la légèreté. Vous pouvez vous rendre au Trocadero 42. |
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La présence de leau à Paris est due à linitiative des rois qui ont été à lorigine de grands travaux daménagement pour permettre la distribution de leau à travers toute la capitale. Cette balade vous fera visiter les hauts lieux qui ont marqué l histoire de leau à Paris. Point de départ ..Parc Montsouris Métro .Cité universitaire Jours et horaires tout le week-end Vous prendrez le Bd Jourdan La pièce deau du parc Montsouris : Après avoir crée le parc des Buttes Chaumont, Haussmann demanda à Jean-Charles Alphand de réaliser au sud de Paris un parc aussi important quant à la superficie. La colline de Montsouris au sommet de laquelle Haussmann et Belgrand avaient prévu dinstaller un grand réservoir souterrain destiné à accueillir les eaux des sources de la vallée de Vanne, était alors totalement rurale et maraîchères, à son pied serpentaient les deux bras de la Bièvre bordée de saules et de peupliers. Alphand aménagea dans la partie Est du parc, côté rue Gazan, une suite de grottes et de cascades alimentées à partir de lancien aqueduc et des sources de Rungis, ces eaux terminant leur parcours dans un petit lac situé à langle nord-est près de lavenue Reille. Vous passerez avenue René Coty devant les réservoirs Montsouris qui stockent leau potable de Paris comme six autres : Belleville, Ménilmontant, Montmartre supérieurs, lHaÿ-les-Roses, Les lilas, et Saint-Cloud. L(eau non potable quant à elle est stockée dans les réservoirs de Charonne, Grenelle, Passy et Villejuif. Vous remontez lavenue René Coty Le regard n°27 (aqueduc Médicis) : Le regard de la maison du fontainier ou grand regard de lObservatoire récolte les eaux de nombreuses sources situées dans les environs de Rungis. Laqueduc débouche dans Paris à louest de la porte de Gentilly, face à la rue Gazan. Traversant le Bd Jourdan, la canalisation sengage sous le parc Montsouris, franchit les rues de la Tombe-Issoire, Bezout, Ducouëdic, passe sous les jardins de lhôpital de la Rochefoucault traverse la gare de Denfert- Rochereau et gagne les boulevards Saint-Jacques et Arago pour pénétrer enfin dans les jardins de lObservatoire. Effectués de 1613 à 1623, à linitiative de Marie de Médicis pour son palais du Luxembourg, ces travaux dadduction deau devaient alimenter le château et plus particulièrement : jets deau, grottes et fontaines. Tout au long du parcours de laqueduc, les vingt-sept regards contenaient des réservoirs destinés à recevoir les impuretés. Ces regards avaient plusieurs fonctions : ils constituaient un accès facile pour aller entretenir la canalisation, souvent un escalier largement dimensionné ; un courant dair naturel sétablissait entre eux, afin déviter la fermentation nuisible à la qualité de leau. Vous reprendrez lavenue René Coty jusquà la place Denfert-Rochereau, puis vous prendrez le boulevard Denfert-Rochereau et le boulevard de lObservatoire La maison du fontainier : La maison du fontainier fut construite entre 1619 et 1623 au faubourg Saint-Jacques. Cette demeure était le logement de fonction de lintendant général des eaux et fontaines du roi, Thomas Francini, dont le nom fut francisé en francine. Ce dernier puis ses descendants loccupèrent jusquen 1784. entrée dans le domaine de la Ville de Paris en 1872, la maison du fontainier se trouve actuellement confiée à la congrégation des surs de Saint-Thomas-de-Villeneuve. La maison est classée monument historique dans sa totalité depuis mars 1994. Le sous-sol de la maison du fontainier est divisé en trois salles ; au centre de chacune delles, se trouve un bassin dit respectivement du roi, de la Ville, et des Carmélites ou des entrepreneurs qui recueille les eaux depuis laqueduc, toujours visible, voûté en berceau et qui débouche au centre. Deux des bassins (ceux du roi et de la Ville) se continuaient en direction du carrefour actuel de la rue Monsieur-le-Prince et du boulevard Saint-Michel, où se trouvait le grand réservoir de la fontaine Saint-Michel démoli en 1864. Les conduites alimentaient dune part le palais du Luxembourg et dautre part les fontaines de la rive droite, en franchissant le pont Neuf. Vous prendrez le Bd Saint-Michel direction le jardin du Luxembourg La fontaine Médicis : Une niche, appelée grotte de la reine en 1623 fermait à lest la perspective de la grande allée du jardin qui longeait le palais. Edifiée en 1620 par Francini, la grotte fut par la suite transformée en fontaine ; elle était alimentée depuis le réservoir de la fontaine Saint-Michel lui-même desservi par le bassin du roi de la maison du fontainier. Habillée de congélation, la fontaine elle-même possède un fronton aux armes de Marie de Médicis et est ornée dun Polyphème surprenant la nymphe Galatée dans les bras du berger Acis, par Augustin Ottin (1886) et de nouvelles figures allégoriques représentant la Seine et le Rhône, restituées au début du siècle dernier. Une Diane chasseresse et un faune occupent les niches latérales. Vous reprendrez le Bd Saint- Michel direction place Saint-Michel et vous vous rendrez au musée de Cluny où vous pourrez admirer les ruines des Thermes et la fin de l'aqueduc Gallo-romain. 43 |
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Point de départ
.Place du Château Rouge Métro .Château Rouge Jours et horaires .tout le week-end Vous prendrez rue de Clignancourt, rue P. picard, à gauche la rue Ch. Nodier direction place Saint-Pierre La fontaine du square Saint-Pierre : Longtemps après la construction de la basilique du Sacré Cur de Montmartre, le square Willette, qui déroulent ses jardins en gradins depuis le parvis de la basilique, rue du Cardinal Dubois, jusquà la petite place Saint-Pierre en contrebas, resta une prairie où lon faisait encore les foins vers 1910, comme aux temps lointains où ces territoires appartenaient aux abbesses de Montmartre. Le square Willette terminé en 1932 évoque le peintre et dessinateur Adolphe Willette (1857-1926) qui fit lessentiel de sa carrière à Montmartre. La place Saint-Pierre fut aménagée pour sa part dès 1853 , à lemplacement des déblais qui provenaient des anciens carrières de plâtre de Montmartre. Une usine de la SAGEP (société anonyme de Gestion des eaux de Paris) qui alimente les réservoirs et le château deau de Montmartre, se trouve en bordure de cette place. Lors de laménagement du square Willette, de ses escaliers depuis lesquels commence la découverte du panorama de paris, trois grottes furent pratiquées sous la terrasse supérieure pour abriter des vasques. Ces grottes, très monumentales, avec leur appareillage à bossage, se composent dune profonde niche en hémicycle couverte dune voûte en cul-de-four, dont les nervurations en éventail procèdent dune maîtrise parfaite de la stéréotomie. Au centre, une petite ouverture ronde distribue leau dans une goulotte doù celle-ci tombe dans une vasque elliptique en pierre. Chacune des trois vasques est portée par un fort piédouche abondamment sculpté. Au total, huit personnages marins et une seule naïade. Ces personnages, placés en consoles sous les vasques, évoquent des animaux marins autant que fantastiques. Lensemble fut réalisé par Paul Gasq en 1932. Au bas du square Willette, côté funiculaire, près de la place Saint-Pierre se trouve une autre petite fontaine en pierre dite « des Innocents », réalisée par Emile Derré en 1906. un haut-relief de bronze y représente une jeune femme entourée dun groupe denfants rieurs placés dans une coquille. Vous prendrez la rue Tardieu, puis la rue Y. Le lac, la place des Abbesses 21-22-23-24-25-27-29, 26-28 et 30-35, la rue Andröuet, et la place J-B. Clément La fontaine du Château deau de Montmartre : cette fontaine qui ne coule plus, fait partie du château deau de Montmartre, lui-même placé dans un jardinet fermé dune grille au croisement de la rue Lepic et de la rue de Norvins, face à la minuscule place Jean-Baptiste Clément. Le château deau de Montmartre fut construit en 1835 pour lalimentation de lancien village, qui posait alors de difficiles problèmes en raison de son relief et de son altitude. Il était alimenté par une pompe hydraulique installée sur les rives de la seine à Saint-Ouen, une seconde pompe à feu, installée passage Cottin servait de relais. (Ce passage se trouve près de la rue Ramey). Les cuves du château d eau de Montmartre furent désaffectées à la fin du XIX ème siècle, lors de la construction des grands réservoirs voisins du Sacré Cur. Les architectes du temps de Louis-Philippe avaient soigné le décor de leur château deau qui se présente comme un bâtiment octogonal, avec en rez-de-chaussée une petite salle à laquelle donne accès une élégante porte de bronze côté rue de Norvins. La façade est abondamment décorée. Deux pilastres Renaissance ornés de lambrequins en faible relief encadrent une niche en hémicycle surmontée dune voûte en cul-de-four sculptée en forme de coquille. De part et dautre dun arc en plein cintre orné doves, deux dragons déploient leurs ailes et leurs queues, dans une grande vigueur de mouvement. Au-dessus de lentablement, sous un fronton triangulaire, dans un bel encadrement, une table de marbre porte les inscriptions dédicatoires presque illisibles. Lurne de bronze, magnifique, est lune des plus importantes que lon puisse voir à paris. Elle est ornée de naïades, de tritons et dune tête de lion en haut-relief, les anses étant constituées danimaux marins traités en ronde bosse. Ce superbe petit édifice mériterait une remise en valeur et une remise en eau . Vous prendrez vers la place Dalida, la rue Girardon jusquà la place C. Pecqueur La fontaine Steinlen : La fontaine honore la mémoire de Théophile-Alexandre Steinlen (1859-1923). Elle sélève à lemplacement de lancienne fontaine du But, dont une rue voisine évoque le nom ; Cétait une source montmartroise dont les eaux descendaient vers la rue du Ruisseau. La fontaine du But paraît avoir été utilisée au III ème siècle pour lalimentation dune villa gallo-romaine dont les vestiges furent découverts en 1737. le monument actuel sculpté par Pierre Vannier en 1936, à proximité de limmeuble où Steinlen séjourna. Vous prendrez rue de la fontaine, sur votre droite la rue Marcadet, encore sur votre droite la rue A. martinet, et à nouveau sur votre droite la rue des Cloÿs à proximité se trouve differents micro projets 31-31, 33-34et 37. La fontaine du square des Cloÿs : Au XVIII ème siècle, on trouve déjà dans les approches du village de Clignancourt un sentier des Cloÿs et un clos planté en vignes comme on en voyait alors un peu partout autour de la colline de Montmartre. La fontaine est une agréable réalisation contemporaine dont les courbes géométriques accélèrent le parcours de leau. Vous rentrerez dans le square Léon Serpollet, vous irez à la place Joffrin, vous prendrez la rue Ordener, la place P. Eluard, la rue Riquet, sur votre gauche la rue Pajol, vous irez à la place Hebert, vous prendrez la rue des fillettes et sur votre droite la rue Tristan Tzara (square) La fontaine du square Tristan Tzara : Naguère sélevaient dans ce quartier de Paris une importante usine à gaz ; les grandes cuves des gazomètres sont encore présentes dans la mémoire des anciens habitants du XVIII ème arrondissement. La Direction des parcs et jardins de la Ville de Paris a eu lheureuse idée dinstaller une fontaine dans ces quartiers nouveaux. Elle honore la mémoire de cet écrivain dadaïste (1896-1963). A proximité se trouve le puits artésien de la place Hébert. Son eau servit à alimenter la piscine voisine et celle de la rue des Amiraux. Sur votre gauche vous prendrez la rue de lEvangile, sur votre droite la rue de Crimée, encore sur votre droite la rue Tandou La fontaine du square Tandou : Dans le square situé en retrait des immeubles qui se dressent à hauteur du 69 avenue Jean Jaurès, une sculpture fontaine de Davos Hanich a été placée en 1986. elle se caractérise par deux disques opposés en acier inoxydable, placé sur un bassin circulaire. Cette fontaine se découvre depuis la passage Rémi-Belleau (1528-1577). Vous reprendrez la rue de Crimée direction le parc des Buttes Chaumont Les cascades et le lac des Buttes Chaumont : Le parc des Buttes Chaumont, qui occupe une superficie de vingt-sept hectares, fut réalisé à linitiative du préfet Haussmann par le paysagiste Jean-Charles Alphand, assisté de Barillet-Des-champs et de larchitecte Gabriel Davioud. Les travaux furent conduits en deux ans seulement, le parc fut inauguré le premier mai 1867. des centaines de milliers de mètres cubes de terrains furent brouettés pour aménager le beau jardin actuel, la terre arable fut amenée par wagons de même que les blocs de meulière nécessaires à la création des cascades, falaises et belvédères. Lélément le plus remarquable quil réalisa ici est la rotonde inspirée de la Sibylle de Tivoli, près de Rome, dont il coiffa le haut belvédère artificiel de près de soixante mètres, au-dessus du lac. Signalons dans le parc, près de lentrée de lavenue Secrétan, un buste en bronze de Clovis Hugues (poète et homme politique 1851-1907) par louis Noël, et, à proximité du lac, uns sculpture représentant un personnage suspendu à un rocher : « Le Gouffre » de Sylvain Kinaburger (1933). La cascade imaginée par Jean- Charles Alphand prend son eau dans un réservoir rue Botzaris. Cette cascade dévale les falaises artificielles sur une soixantaine de mètres et aboutit dans une vaste grotte, également artificielle mais cependant assez impressionnante, qui se trouve face à lune des anciennes entrées de carrière. Leau se dirige ensuite vers le lac qui entoure le rocher du belvédère du haut duquel on bénéficie dune vue panoramique sur le par cet une bonne partie de paris. Vous prendrez la rue Simon Bolivard, lallée L. Labé, sur votre droite lallée P. Du Guillet, jusquà la place M. Achard, 8. La fontaine Marcel Achard : On a donné à cette place, proche du boulevard de Belleville, le nom du dramaturge Marcel Achard (1899-1974), membre de lacadémie française. Un grand bassin est le plus bel ornement des lieux, notamment lorsque fusent les eaux de la gerbe centrale. Vous prendrez sur votre gauche la rue de Belleville, sur votre gauche à nouveau la rue de Palestine, sur votre droite la rue des Solitaires, jusquà la place des Fêtes Le regard de Belleville et la fontaine de la place des Fêtes : Ce magnifique regard, situé en plein cur de Belleville, est appelé « Regard de la lanterne » en raison du petit lanternon qui surmonte sa toiture en forme de dôme et éclaire lintérieur. Il mesure 4,70 mètre de diamètre et 9 mètre de haut. A la base, un bassin circulaire reçoit les eaux de trois rigoles ou pierrées dont deux coulent encore régulièrement. Un aqueduc conduisait les eaux de Belleville vers le Marais, le Temple, labbaye de Saint-des-Champs, le quartier des Halles. Ce regard fut construit en 1457 ainsi que lindique une inscription puis réédifié sous sa forme actuelle entre 1583 et 1613. Louvrage, absolument magnifique dans tous ses détails stéréotomiques, est aussi lun des lieux les plus insolites de Paris. A proximité, sur la place des F^tes, se trouve depuis 1985 une fontaine-labyrinthe dessinée par le sculpteur Marta Pan. Vous prendrez la rue Arthur Rozier, la rue des Mignottes, et sur votre droite la rue de Mouzaïa direction square de la Butte du Chapeau Rouge La fontaine du Chapeau-Rouge : le square de la butte du Chapeau Rouge fut créé en 1939, cest lun des belvédères parisiens. Au bas du jardin, dans laxe de la grande pelouse, on installa un buffet deau formé de bassins étagés. La partie supérieure de cette fontaine comporte trois bassins en retrait. Au centre, sur un socle, se dresse une haute statue féminine qui représente « Eve » sous les formes les plus féminines. Cest une uvre du sculpteur Raymond Courvégnés réalisée en 1938. Trois jets de bronze de chaque côté font ruisseler leurs eaux sur la statue. Les cascades ou rideaux deau sont entourés de chaque côté de bassins symétriques en retraits successifs déversant leurs eaux les uns dans les autres. L'ensemble ne manque pas de grandeur. |
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Lieu de lactivité
.rue de lArbre Sec Métro Pont Neuf Jours et horaires ..tout le week-end Les fontaines ont connu une évolution dans leur formes, dans leur développement mais aussi dans leur dessein. Nées dun simple besoin dapprovisionnement en eau, les fontaines sont devenues au cours des siècles de véritables uvres dart, de véritables monuments. La balade qui vous est proposée vous fera voyager à travers le temps pour revivre lévolution des fontaines. Le parcours se situe dans les arrondissements suivants : Ier, II ème, III ème, IV ème. La fontaine deau de la rue de lArbre Sec : La fondation de la fontaine remonte au XV ème siècle où elle portait le nom de Croix du Trahoir en raison dune croix qui surmontait lédifice. Elle fut reconstruite en 1606, puis déplacée en 1636 et entièrement reconstruite en 1775, sous le règne du jeune Louis XVI, par Jacques- Germain Soufflot assisté de Boizot pour la sculpture. Située à langle des rues Saint- Honoré et de lArbre Sec, la fontaine présente un haut soubassement percé dune niche rue de lArbre Sec et dune porte ainsi que dune fenêtre rue Saint honoré. Ce soubassement est surmonté de deux étages carrés et dun attique logé dans la frise de lentablement. Cette fontaine est adossée à un bâtiment terrifiant pour les passants car il abritait le logement dun juge chargé des aveux des condamnés avant que ces derniers naillent au supplice. Vous prendrez la rue de Rivoli vers la Bastille, la rue Saint-Antoine, et sur votre gauche la rue de Birague La fontaine de la place des Vosges (place des Vosges) (1811) : elle relève davantage dune fontaine de jardin que dune fontaine publique urbaine. Placée au centre de la place, la fontaine se compose dun basson octogonale, du milieu duquel leau jaillit et retombe en gerbe. Elle semble avoir été réalisée plus pour lagrément que pour lutilité publique, puisque depuis larrivée des eaux du canal de lOurcq, dautres fontaines pourvoient des habitants du quartier. Prendre rue de Turenne La fontaine Saint Louis (41 rue de Turenne) : Elle fut construite à lissue de larrêt de 1671. Louis XIV intervient comme son père « pour la construction de quinze nouvelles fontaines dans la ville et les faubourgs de Paris ». Elle arbore un décor aquatique. Au centre, un arc dont les voussure est décorée de coquilles. Sur un ensemble de tables, deux tritons chevauchant des dauphins encadrent un vase orné de congélations et de guirlandes de fleurs et de feuilles. Le fronton est percé dun oculus disposé dans une coquille et surmonté dune seconde. Prendre rue du parc royal, rue de la Perle, rue des 4 fils, rue des Haudriettes, rue M. Le Conte, Rue Beaubourg, squareChautemps Les fontaines des Arts et Métiers (square Emile Chautemps) (1860) : Larchitecte Davioud élabore une composition qui comprend vingt-huit vases en bronze sur des socles de pierre, vingt candélabres également en bronze, un colonne commémorative des victoires de la guerre de Crimée et deux fontaines symétriques dont les thèmes sont inspirés par le Conservatoire des Arts- et- Métiers voisin. Au centre dun bassin, deux socles en pierre supportent des statues assises en bronze. La fontaine la plus proche du Théâtre- lyrique est ornée de deux figures du sculpteur Ottin : Mercure avec une balance, une ancre, une corne dabondance ; la Musique coiffée dune couronne de laurier, avec une lyre et un flambeau. Larchitecte Gumery est chargé des statues de lautre fontaine : lAgriculture et ses épis de blé ; le travail avec marteau, enclume et roue dentée. Prendre Bd de Sébastopol (direction Châtelet), place des Innocents, Bd Saint Michel La fontaine Saint-Michel : Elle est directement liée aux grands travaux durbanisme dirigés par Haussmann. Le boulevard Saint Michel porte alors le nom de boulevard de Sébastopol- rive- gauche ; son ouverture, en 1855, avait modifié considérablement les proportions de la petite place du Pont- Saint- Michel. Davioud est chargé par le préfet de donner une cohérence architecturale à la nouvelle place Saint Michel. La façade de la fontaine divisée en quatre niveaux horizontaux, évoque un arc de triomphe ; quatre colonnes corinthiennes encadrent la niche centrale et le groupe principal. Au centre de cette fontaine monumentale, est placé Saint- Michel placé sur un rocher. Quatre statues allégoriques prolongent les colonnes : la Prudence de Barre avec serpent et miroir ; la Force de Guillaume avec peau de lion et massue ; la Justice de Robert « avec le glaive et la balance « ; la Tempérance de Gumery, avec un frein. Le fronton est occupé par deux statues de Debay, la Puissance et la Modération, qui soutiennent les armoiries de la Ville de Paris. Prendre quai des Gds Augustins, quai de Conti, pont des Arts, cour carré du Louvre, cour Napoléon Ier Les fontaines de la Pyramide : La grande cour Napoléon III du Louvre est définie par des façades doù émergent les pavillons Turgot, Richelieu, Colbert, Sully, Daru, Denon et Mollien, et on y voit, depuis 1991, la statue équestre de Louis XIV réalisée daprès leffigie de marbre du Bernin, jadis placée à lextrémité de la pièce deau des Suisses à Versailles. La célèbre pyramide conçue par larchitecte Ieoh Ming Peï, qui fit lobjet de controverses. Sept bassins de plan triangulaire, doù leau séchappe en ruisselant sur les margelles de granit poli. De puissantes et nombreuses gerbes, éclairées la nuit, jaillissent en spectacles féeriques. Prendre le quai du Louvres vers le jardin des Tuilleries, allez au bassin de l'exèdre stud 39 , puis prendre la rue de Rivoli, direction Palais Royal 39 Les deux fontaines « Sphérades » : Signée Pol Bury, la fontaine est constituée de deux bassins au-dessus desquels dix sphères en acier chromé, mobiles autour de leurs axes, reflètent les perspectives des façades et des colonnades ; elles sont mises en mouvement par leau qui ruisselle. 39 Prendre rue de Rivoli direction Bastille, rue de Renard La fontaine Stravinsky : Elle fut présentée comme la plus vaste fontaine jamais construite depuis les bassins du Trocadéro en 1937. Elle réconcilie lart contemporain et lenvironnement quotidien, mais aussi une conception avancée de la création et le premier public de la rue. Seize figures habitent le bassin. La Vie, uvre qui donne seule le thème général du Sacre du Printemps (uvre dIgor Stravinsky), est installé au centre du bassin, sorte de corne dabondance doù émerge une composition de roues et dorganes de transmission. Elle voisine avec une grande Clé de sol hommage à toute musique. La Spirale qui ramasse de leau à la manière dune roue de moulin, la Grenouille avec sa carapace de tôle sur le dos, et le Renard, impressionnante construction munie de dents et de griffes de métal qui en tournant fouillent et labourent lélément aquatique. La Mort est une machine dont les membres de métal, comme un squelette chaotique, animent un crâne blanc, ajouté par Niki de Saint-Phalle. Celle- ci lui oppose un Rossignol multicolore, dont une des ailes ajourées trempe dans leau, dans un face à face qui rappelle celui que met en scène le conte lyrique de Stravinsky, où le rossignol fait fuir la mort par son chant, rendant la vie et la santé à lempereur de Chine. |
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