La Marraine de
la Fête de l'Eau 2001


PAULE NOELLE
comédienne, ex-sociétaire
de la Comédie Francaise
Les Balades des Fontaines
Les lieux qui bougent !

Tout un monde d’associations, artistes etc… se mobilisent sur le thème de l’eau.

Les balades des Fontaines !

Un patrimoine magnifique à découvrir ou redécouvrir.

La Chasse au Trésor !

Une chasse qui vous lance à travers Paris.

UN NUMERO KIOSQUE EST A VOTRE DISPOSITION POUR TOUT RENSEIGNEMENT :
01.44.24.55.15
Nous vous proposons six balades autour d'un patrimoine magnifique à découvrir ou redécouvrir : Les balades des Fontaines

1 - La Dérive des Canaux

2 - L'Eau Symbolique

3 - L'Eau Sculpture

4 - L'Eau des Rois

5 - D'une Butte à l'Autre

6 - Les Fontaines à travers l'Histoire

Vous trouverez en bleu les numéros des activités ayant lieu aux abords des balades

Balade 1 : La Dérive des Canaux
Point de départ de la balade ……………….. place de la fontaine aux lions
Adresse……………………………………….Avenue Jean Jaurès
Métro ……………………………………….. Porte de Pantin
Jours et horaires………………………………Tout le week-end

Au début du siècle, les abords du canal étaient occupés par des usines et des entrepôts, habités par une population majoritairement ouvrière dont la verve gouailleuse fut immortalisée à l’écran dans les films de Marcel Carné. En 1963, le canal Saint- Martin fut menacé de disparaître au profit d’un axe autoroutier reliant les deux aéroports du Bourget et d’Orly. La date du 15 décembre 1971 a marqué avec l’abandon du projet, le début de la rénovation du quartier et de la mise en valeur du site. Les abords du canal sont réaménagés, pour le plus grand plaisirs des promeneurs, des cyclistes mais aussi des rollers, qui peuvent profiter de la présence apaisante de l’eau.
Cette balade vous propose de découvrir cette univers aquatique, poétique et historique.

La fontaine aux Lions : La fontaine aux lions de Nubie, rénovée, fut transportée en 1867 de la place du château d’eau (aujourd’hui place de la République) aux abattoirs. De part et d’autre de la façade sud de la Grande Halle se dressent deux édifices en pierre, construits également en 1867 : le pavillon Janvier (point d’accueil) et l’ancienne Bourse aux cuirs et peaux, aujourd’hui occupée par le théâtre-Villette, et par la salle Arletty (projection de films scientifiques, d’Art et d’Essai).
Vous prendrez la galerie de la Villette qui se trouve en face à gauche, puis la galerie de l’Ourcq qui se trouvera sur votre droite.

Le site de la Villette : Délimitée au nord par l’axe de l’avenue de Flandre, au sud par celui de l’avenue Jean Jaurès et traversée en son milieu par le canal de l’Ourcq, La Villette constitue une des grandes interventions urbaines de la fin du XX ème siècle, dans Paris. Cet ensemble comprend un parc urbain, un musée consacré à la culture scientifique, technique et industrielle, un établissement consacré à l’histoire du quartier, un espace culturel polyvalent, une salle de spectacle, un théâtre, un ensemble consacré à la musique avec un musée, un conservatoire, des auditoriums et des logements sociaux. Ce quartier en pleine mutation est l’objet d’une recherche architecturale qui en fait un véritable laboratoire des styles actuels au nord et au sud du site. Mais surtout La Villette accorde une très grande place à l’eau avec le canal de l’Ourcq qui la traverse et qui donne beaucoup de son charme aux jardins.

Le canal de l’Ourcq : Les premiers travaux pour rendre la rivière de l’Ourcq navigable commencèrent en 1632. En 1676, Manse et Riquet mettent en œuvre leur projet d’ouverture du canal ; leur mort ainsi que celle de Colbert en interrompent le cours . En 1790, Brulé échoue dans sa tentative de reprendre les travaux. C’est un décret consulaire de 1802 qui ordonne enfin le percement du canal de l’Ourcq. Ce canal long de 108 km (dont 1,6 km à Paris) devait initialement amener de l’eau potable aux habitants de la capitale et établir une voie navigable de Seine à Seine par le biais des canaux Saint-Martin et Saint-Denis. Le trafic des marchandises s’intensifia jusqu’en 1914. Au XX ème siècle, la désindustrialisation parisienne et le développement du transport routier ont entraîné le déclin de l’activité portuaire et la désaffection des entrepôts. Aujourd’hui une reconversion du canal et de ses abords se poursuit. Il s’ouvre notamment à la croisière, à la découverte de l’univers insolite des canaux.
Vous devez vous diriger vers la Géode

Les fontaines de la Géode : Ce sont les douves et fossés qui entourent la Géode et la Cité des Sciences qui représentent les plans les plus importants du site. Les murs inclinés en granit gris sur lesquels se produisent des ruissellements et qui forment les brèches de ce véritables « saut-de-loup » entre la terrasse supérieure et la terrasse inférieure, constituent une réussite dans l’intégration de l’élément hydraulique à la composition paysagère du Parc.
Vous prendrez l’avenue Corentin Cariou

La fontaine du parc de La Villette : Inauguré officiellement par Napoléon Ier, le 2 décembre 1808, le bassin et ses berges constituèrent tout d’abord un espace de détente et de promenade, parfois appelé « petite Venise parisienne », « Champs-Élysées de l’Est ». Aujourd’hui lieu de promenade et de canotage, le bassin recouvre sa fonction première. Son aménagement au cours des neuf dernières années a permis de rénover l’espace public, en créant un vaste parvis piétonnier et en réaménageant les berges. Le tissu urbain auparavant disparate a fait place à un ensemble cohérent.
Vous prendrez le quai de Gironde, puis le quai de l’Oise, vous traverserez le pont levant de la rue de Crimée (édifié en 1885, il possède un mécanique hydraulique) et prendrez la quai de la Loire

Le quai de La Loire : Parmi les entrepôts qui encombraient les berges, deux sont conservés à l’extrémité sud du bassin. Leurs charpentes métalliques proviennent d’un pavillon de l’Exposition universelle de 1878. Le pont métallique qui enjambe le milieu du bassin a succédé en 1963, à une élégante passerelle curviligne construite par G. Eiffel en 1882. Une reconstruction, simplifiée, de cette passerelle a été entreprise. Au n°66, se dresse un ensemble contemporain de logements où la matière, le volume et les couleurs rendent hommage à Le Corbusier.
Vous vous dirigez vers Stalingrad, en longeant le canal.

La fontaine du bassin de La Villette : Cette place fut nommée ainsi en 1945, en souvenir de la bataille engagée de septembre 1942 à janvier 1943 à Stalingrad en Russie entre les armées russes et allemandes. Cette ville porte désormais le nom de Volvograd (1961). La place constitue une partie du boulevard de la Villette, elle s’appela d’abord « place de l’Ourcq », après 1808, lors de l’inauguration du bassin de la Villette, puis « place du Rond-Point de la Villette. Les importants travaux réalisés en 1987-1988 par l’architecte, Bernard Huet, ont entièrement remodelé et mis en valeur la Rotonde de la Villette, chef-d’œuvre de N. Ledoux, achevée en 1789. Le péristyle a été agrandi en déviant la circulation. L’esplanade, du côté du Bassin de la Villette est devenue une place qui donne sur l’une des plus larges perspectives de Paris. Un bassin et une fontaine circulaire munie de nombreux jets y ont été placés.
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Vous prendrez le quai de Valmy jusqu’à la place République.


La fontaine de la place de la République : Dans les deux squares symétriques, éclairés par d’élégants lampadaires de bronze, qui occupent le centre de la place, on peut voir un petit bassin de forme oblongue, protégé par une grille et entouré de gazon. Au milieu, un vase de bronze bien décoré de motifs floraux porte les becs des jets d’eau. De part et d’autre de ces vases sont sculptés des dauphins grimaçant. Ces modestes fontaines furent mises en place en 1883.
Vous prendrez le Bd Voltaire et le Bd Richard Lenoir jusqu’à la place de la Bastille.

Le boulevard R. Lenoir : Ce large boulevard sous lequel passe le canal Saint Martin, était connu pour ses foires. Entre 1860 et 1865, l’architecte G. Davioud installa sur la promenade, alors toute nouvelle, du Bd Richard Lenoir, quinze bassins de pierre, d’une forme particulièrement élégante, au centre d’un petit parterre en longueur, terminé par deux hémicycles et entouré de grilles de faible hauteur. Des groupes de jets dissimulés dans des touffes de roseaux entouraient un jet central, et propageaient ainsi des gerbes d’eau d’un effet agréable. Ces quinze ensembles subsistèrent avec des fortunes diverses jusqu’en 1993, date à laquelle la Ville de Paris décida de rénover complètement la promenade, la plupart ne fonctionnaient plus depuis longtemps. Elles ont supprimées et remplacées par un nombre équivalent de fontaines et de gerbes nouvelles. On a aussi renouvelé l’éclairage. La réfection complète des squares a transfiguré l’image du Bd, devenu en 1995 l’une des belles nouvelles promenades de Paris. La conception en est due à l’architecte David Mangin, à la paysagiste Jacqueline Osty, avec le concours de Roger Narboni pour la lumière. Les fontaines sont composées de deux groupes de sept jets, éclairés par des fibres optiques émettent une lumière blanche et chaude à partir d’une source aux iodures métalliques, conçue par la Société Thorn Europhane. La puissance et la hauteur des jets sont réglées par une commande automatique programmée. Une rigole centrale récupère les eaux qui ruissellent sur les dalles de marbre blanc. Dans la perspective du Bd, la colonne de la Bastille apparaît désormais dans un environnement de lumière et d’eau.

Le bassin de l’Arsenal : Il occupe une partie des anciens fossés de Bastille. Il est en fait l’extrémité du canal Saint-Martin qui passe sous la place de la Bastille. Son aménagement a permis la création d’un port de plaisance. Sur la berge E. du bassin, un jardin en terrasse a été planté.
Vous prendrez quai de la Rapée pour vous rendre si le cœur vous en dit au parc de Bercy où une manifestation est organisée pour les enfants
18.

Balade 2 : L'Eau Symbolique
Point de départ de la balade ………………Devant le Théâtre du Rond Point
Adresse…………………………………….Rond point des Champs-Élysées
Métro………………………………………Franklin Roosevelt
Jours et horaires …………………………..Tout le week-end

« Et vers vous Nymphe, Nymphe, ô Nymphe des fontaines, Je viens au pur silence offrir mes larmes vaines. »
Paul Valéry

On attend de la sculpture de la fontaine qu’elle soit liée à l’eau. Lorsque le liquide jaillissant, s’offre avec générosité comme effet principal d’embellissement, la sculpture s’empresse de le seconder. Les sculptures sont des représentations iconographiques de l’eau. Avec ses fontaines, Paris découvre l’équilibre entre les effets d’eau et de sculpture qui régit la mise en scène de l’élément aquatique.
La balade proposée vous fera voyager dans l’univers mythologique et allégorique.

La fontaine Miroir d’eau (av. Eisenhower) : Elle offre trois groupes en marbre blanc, composés de femmes, d’adolescentes graciles et d’enfants, étendus. Le premier représente la Seine et ses affluents, l’Aube, le Loing et l’Essonne. Le second évoque la Marne, l’Oise et le Morin. Le dernier figure l’Yonne, l’Armançon et la Cure.
Vous prendrez l’avenue de Marigny, et vous rentrerez dans le jardin des Champs-Élysées.

La fontaine du Cirque : Elle représente quatre enfants symbolisant le Printemps, l’Eté, l’Automne et l’Hiver.
Vous traverserez le jardin direction l’espace Cardin

La fontaine des Ambassadeurs : Elle nous montre Vénus à sa toilette, rassemblant ses cheveux en torsades.
Vous vous rendrez place de la Concorde, puis place de la Madeleine, vous prendrez Bd. Des Capucines, vous passerez devant l’Opéra Garnier et prendrez rue du 4 septembre.

La fontaine de Diane : La fontaine Le Doyen est appelée aussi «  de Diane » en raison de la présence à la partie supérieure sur la seconde vasque d’une statue de Diane entourée de roseaux, œuvre du sculpteur Louis Desprez (1799- 1870).

Les fontaines de la Concorde : Les deux fontaines monumentales symbolisant la navigation fluviale et la navigation maritime, à la réalisation desquelles participèrent un grand nombre de sculpteurs, ne furent terminées qu’en 1840. La place avait alors l’aspect qu’elle a conservé depuis, à l’exception cependant des anciens fossés, situés en arrière des balustrades et des statues, qui furent comblés en 1854, à l’initiative du préfet Haussmann. Les fontaines s’inspirent, semble-t-il, de celles de la place Saint- Pierre à Rome, que l’architecte Hittorff avait admirées lors de son séjour en Italie. La fontaine dédiée à la Navigation Fluviale se trouve du côté Nord, face à la rue Royale. La fontaine dédiée à la Navigation Maritime est à l’opposé, face au pont de la Concorde. Dans la fontaine « Fluviale », les groupes de bronze de trois mètres d’élévation, placés dans le bassin autour du piédouche et qui soutiennent la grande vasque, représentent le Rhône et le Rhin par jean- François Gechter, la Moisson et la Vendange par Jean Husson, la Récolte des Fleurs et la Récolte des Fruits par François Lanno. Les trois groupent qui entourent le piédouche de la vasque supérieure représentent ;: la Navigation Fluviale, l’agriculture et l’Industrie par Jean-Jacques Feuchères. Le bassin inférieur est orné de tritons, de Néréides tenant des poissons qui projettent de puissants jets d’eau vers la vasque intermédiaire située en dessous. Ils furent sculptés par Antonin Moine, Carle Elshoecht et Louis Merlieux. Dans la fontaine « Maritime », les groupes constituant le piédouche qui soutient la première vasque représentent l’Océan et la Méditerranée par Auguste de Bay, la Pêche des Perles et la Pêche des Coquillages par Achille Valois, la Pêche des Poissons et la Pêche des Coraux par Antoine Desboeuf. Les trois groupes qui soutiennent la vasque supérieure symbolisent la Navigation Maritime, le Commerce, l’Astronomie par Isidore Brion. Dans le bassin inférieur, cygnes, dauphins, Néréides et tritons sont, comme dans la fontaine fluviale, des sculpteurs Antonin Moine, Louis Merlieux et Carle Elshoecht. Le couronnement de chaque fontaine est constitué par un jet d’eau important mais peu élevé, à partir duquel ruissellent les cascades dont les eaux se mêlent à celles qui jaillissent des bassins inférieurs dans un tumulte de chutes d’eau. Ceux-ci sont en pierre, ornés de caissons ; leurs puissantes margelles comportent des piédestaux carrés sur lesquels sont installés les tritons et les Néréides qui plongent à mi-corps dans les bassins. Les divinités allégoriques, qui entourent les piédouches reposant sur de superbes nefs, ne sont identifiables que par des détails, un bracelet de corail, une étoile de mer, un collier de perles, un coquillage, un épi , une rose.
Vous vous dirigerez vers la place de la Madeleine, vous prendrez le Bd des Capucines, vous passerez devant l’opéra Garnier, et prendrez la rue du 4 septembre. Sur votre droite vous emprunterez la rue de Richelieu.

La fontaine Louvois (58 rue de Richelieu) : La fontaine du square Louvois, qui dresse ses quatre grandes cariatides de bronze doré face à l’entrée principale de la Bibliothèque Nationale est une œuvre de Visconti réalisée en 1844. Ce square occupe l’emplacement de l’ancien Opéra Italien qui avait lui-même remplacé l’ancien Hôtel Louvois. Cet Opéra fut détruit après que le Duc de Berry y eut été assassiné le 13 février 1820. La fontaine de Visconti est un élégant monument . Un grand bassin octogonal l’entoure à la base d’un miroir d’eau. Elle comporte deux grandes vasques. L’eau est distribuée dans la vasque supérieure par un vase orné de quatre têtes de faunes. Elle en jaillit par la bouche de seize masques à tête de lion et se répand en longs jets curvilignes dans la vasque inférieure. Ce rideau d’eau enferme dans son réseau quatre superbes statues de jeunes femmes qui forment le piédouche de la vasque supérieure. Ce sont des représentations allégoriques de quatre grands fleuves et rivières français : la Seine, la Saône, la Loire et la Garonne. Ces opulentes créatures, aux corps savamment drapés de voiles qui accusent leurs charmes sont l’œuvre du sculpteur Jean-Baptiste Klagmann. La Seine, le buste nu, est drapée d’un voile léger, elle tient une corne d’abondance. La Loire porte un diadème et pose son bras sur un aviron. La Garonne tient sur sa gauche un filet, elle est couronnée de feuilles de vigne, de même que la Saône qui tient une urne sur sa hanche droite. La grande vasque est ornée, à l’extérieur, des signes du zodiaque traités en faible relief et placés entre les douze masques dont dix à têtes féminines à travers lesquels l’eau retombe dans le grand bassin octogonal. Entre les pans coupés du socle Klagmann a sculpté des enfants à califourchon sur des monstres marins qui soufflent dans des conques et projettent de l’eau par les naseaux.
Vous devez retrouvez la rue de Rivoli en prenant la rue de Richelieu et prendre la rue de l’Arbre Sec qui se trouvera sur votre droite

La fontaine de la Croix du Trahoir (rue de l’Arbre Sec) : Cette fontaine est adossée aux immeubles situés à l’angle de la rue Saint-Honoré et de la rue de l’Arbre Sec. Il y avait jadis à cet emplacement une potence sur laquelle périrent bien des malfaisants » pour servir d’exemple aux passants ». La croix dont elle porte le nom a disparu au XIXème siècle. La fontaine fut édifiée une première fois en 1529, à un emplacement quelque peu différent, à l’initiative de François Ier qui l’offrit à la Ville. Elle dut être déplacée en 1636 car elle gênait la circulation dans la rue Saint-Honoré. Laissée plus tard sans entretien, elle tombait en ruines lorsqu’en 1775, l’architecte Soufflot fut chargé de la reconstruire. Cet édifice polygonal, à trois étage, dont les façades sont décorées d’un appareil à bossages imitant les congélations d’eau, fut un château d’eau alimenté par la pompe de la Samaritaine ; il assurait la redistribution dans le quartier ainsi que vers le Palais Royal du Louvre. Côté rue Saint-Honoré, on voit une naïades en haut relief sculptée par Simon Boizot. Cet artiste s’inspira de celle de Jean Goujon qui décorait le monument à l’origine. L’inscription au dessus du bassin rappelle que le roi Louis XVI fit réédifier cette fontaine.
Vous prendrez le quai de la Mégisserie

La fontaine des Innocents (rue des Innocents) : Elle est la seule fontaine Renaissance existante à paris. « Chef-d’œuvre du goût dans un temps d’ignorance » selon Voltaire, la fontaine des Innocents témoigne de la postérité de jean Goujon. Cette fontaine fut exécutée en 1546, à l’occasion de l’entrée solennelle d’Henri II, à Paris. L’art de J. Goujon incarne la renaissance du modelé antique dans toute sa splendeur. Le sculpteur imite le schéma sculptural et décoratif des arcs de triomphe. La fontaine est animée par la présence de nymphes, allégories de l’eau. Les Nymphes des sources et de la mer calme symbolisent l’harmonie simple de la nature ; le monument s’abstient de divinités majeures. L’élément capté a trouvé dans la figure d’une belle jeune femme, dévêtue ou drapée de plis mouillés, l’image idéale de la fluidité et de la vie. Ardemment sensuelles, mais modestes, les cinq Nymphes en bas relief rythment avec une grande dignité et un naturel savamment modelé, l’espace qui séparent les pilastres jumelés. Quatre Nymphes tiennent un vase renversé d’où s’écoule un filet d’eau sculpté. La cinquième a posé son vase à ses pieds et maintient vertical un aviron ; son regard qui porte au loin, contraste avec celui de ses compagnes dont la tête s’infléchit vers le bas.
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Vous vous dirigerez vers la place du Châtelet

La fontaine de la Victoire (place du Châtelet) : Située au centre de la place du Châtelet, elle est aussi nommée la fontaine du Palmier. Sur le fût de 22 mètres de haut, c’est l’épopée prestigieuse : Arcole, Marengo, Austerlitz, Iéna, Friedland et tant d’autres. Au sommet une divinité ailée, en bronze doré, tient dans chaque main une couronne de lauriers. Cette figure, symbole de toutes les victoires napoléoniennes, remplace l’effigie de l’Empereur. Le chapiteau palmiforme est surmonté d’un groupe représentant les quatre éléments au milieu desquels se trouve une sphère qui soutient la victoire. La colonne s’élève sur deux soubassements, décorés à leurs angles de cornes d’abondances se terminant par des têtes de dauphins d’où coule l’eau. Au dessus des soubassements, quatre figures entourent la base de la colonne en se tenant par la mains. Elles personnifient la Prudence, la Vigilance, la Justice, et la Force. Les bassins sont ajoutés par Davioud.
Vous prendrez le Bd du Palais puis le Bd Saint-Michel

La fontaine Saint-Michel : Œuvre de l’architecte Gabriel Davioud, elle fut réalisée en 1860 pour constituer un élément monumental dans la perspective du boulevard du Palais et du pont. Ce monument est caractéristique du souci de perfection apporté par le préfet Georges-Eugène Haussmann et ses collaborateurs à la qualité de la rue et à l’esthétique urbaine. La place elle-même fut créée à travers un magma de masures et de ruelles qui descendaient jusqu’aux abreuvoirs à chevaux des berges de Seine. Elle fut soigneusement dessinée par Davioud. Les grandes façades, toutes semblables, lui donnent un aspect monumental avec leurs arcades en plein cintre en rez-de- chaussée et leurs hautes fenêtres aux clefs de voûte sculptées de t^tes d’hommes et de femmes. La présence de grands pilastres corinthiens, comme on en trouve dans les places, avenues et boulevards conçus par les architectes d’Haussmann, confère à cet espace une noblesse certaine. La fontaine se développe sur une hauteur de 26 mètres, sa largeur étant de 15 mètres. Au centre, l’archange Saint-Michel terrassant le dragon est une belle œuvre de bronze due au sculpteur Francisque Duret.
Vous remonterez le Bd Saint-Michel vers le jardin du Luxembourg.

La fontaine de la Paix (allée du Séminaire) : Elle n’est pas à proprement parler une fontaine commémorative : elle symbolise le vœu de la nation de vivre à nouveau dans la paix qu’ont apportée les victoires napoléoniennes. Cette fontaine prend la forme d’un petit massif carré dont chaque face est couronnée d’un fronton. Il se dresse sur un socle au milieu d’un petit bassin rectangulaire, lui-même placé dans un second bassin plus grand. Les façades sont ornées de quatre bas-reliefs allégoriques, en marbre blanc, qui représentent les Sciences et les Arts, la Paix, le Commerce et l’Agriculture. Le premier bas-relief figure Minerve, protégeant la peinture, l’architecture, les mathématiques, la sculpture, l’astronomie et la navigation ; dans le deuxième tableau, on voit la paix, l’abondance protégées par les ailes de la Victoire ; le troisième bas-relief montre Mercure accompagné des quatre parties du monde qui sont caractérisées par des végétaux ; enfin, la dernière scène représente Cérès instruisant Triptolème.
Vous reprendrez le Bd Saint-Michel (direction jardin du Luxembourg).

Le bassin Pastoral (place Edmond Rostand) : La place qui procède du croisement du boulevard Saint-Michel, de la rue Soufflot et de la rue de Médicis, face à la grille du Jardin du Luxembourg, est en réalité un carrefour auquel on a donné en 1954 le nom du dramaturge Edmond Rostand (1868-1918) qui a enchanté tant de génération avec Cyrano, l’Aiglon ou Chantecler. La place bénéficie depuis 1864 d’une fontaine en bronze, œuvre de Gustave Grauk. Une vasque ornée d’un triton et d’une sirène distribue son eau dans un bassin circulaire depuis un coquillage central. Le triton tient la sirène à bras le corps au milieu des plantes et des fleurs aquatiques.
Vous rentrerez dans le Jardin du Luxembourg côté palais.

La fontaine Médicis : Edifiée au début du XVII ème siècle, pendant la régence de Marie de Médicis, lorsque la reine occupait le palias du Luxembourg, la fontaine fut conçue par Salomon de Bosse. Terminée dès 1620, elle se caractérisait par son grand portique italianisant défini par un avant-corps à colonnes toscanes, portant un fronton cintré orné des Armes de France et de celles de la reine. Des congélations taillées en haut-relief, figurant le ruissellement des eaux, couvraient la plus grande partie du monument. La fontaine était alors adossée à une construction annexe du palais. Pendant longtemps elle ne comporta pas d’autre décoration que les éléments d’architecture et les congélations sculptées qui faisaient penser à une grotte. Il en fut ainsi jusqu’en 1800, date à laquelle l’architecte Jean-Baptiste Chalgrin exécuta au Luxembourg de nombreux travaux pour y installer le Sénat. A cette occasion, il créa une large vasque au pied de la fontaine, et plaça dans la niche centrale une statue de Vénus en marbre blanc, statue remplacée en 1867 par l’allégorie sculptée actuelle. Sous le Second Empire, le préfet Haussmann confia à l’architecte G. Davioud et au paysagiste Alphand le soin de redessiner l’ensemble du jardin et de son environnement, tandis que l’architecte de Gisors travaillait lui-même à l’achèvement du Sénat et de sa nouvelle salle. La façade s’éleva désormais à l’extrémité d’un bassin rectangulaire dont l’ampleur fut accentuée par deux rangées de platanes qui créent aujourd’hui une perspective monumentale. Elle est ornée d’un groupe sculpté représentant Polyphème penché sur un rocher et surprenant la nymphe Galatée dans les bras du berger Acis. La statue de Polyphème, bronze du sculpteur Auguste Ottin, remplaça la Vénus installée en 1800. Ottin réalisa le berger Acis et la nymphe Galatée en marbre blanc de Carrare ; les deux figures qui se trouvent dans les niches latérales et représentent, à droite, une Diane chasseresse et, à gauche, un faune, sont du même artiste.

La fontaine de Léda : Le revers de la fontaine présentait, face à la rue de Médicis, des maçonneries qui ne pouvaient rester en état. On eut l’idée pour les dissimuler, dit appliquer la fontaine dite « de Léda », qui se trouvait depuis le Premier Empire au coin de la rue du Regard et de la rue de Vaugirard, et dont le déplacement avait été rendu indispensable par le percement de la rue de Rennes. En 1806, lors du lotissement du secteur, le « regard » fut remplacé par une véritable fontaine publique ornée d’un haut-relief, sculpté par Achille Vallois, et représentant Léda assise près de l’eau, jouant avec un cygne ; cet élégant haut-relief, inspiré de Jean Goujon et d’autres sculpteurs de la Renaissance, est aujourd’hui placé au dessus de trois têtes de lions qui versent de l’eau dans un bassin au pied du monument. Au dessus d’un fronton orné des allégories de Klagmann règne un petit dôme. A la partie supérieure une inscription rappelle les noms des rénovateurs.
Vous reprendrez le Bd Saint-Michel vers l’Observatoire.

La fontaine de la Guérison (place Louis Marin) : La plus grande majorité des Parisiens, les étudiants et professeurs du Quartier Latin qui passent boulevard Saint-Michel, devant le monument élevé en l’hommage aux pharmaciens et chimistes Pelletier et Caventou qui, en 1820, inventèrent la quinine, ne se doutent guère qu’ils sont en présence d’une fontaine. A la partie inférieure du haut socle en pierre de Bourgogne blanche, sur le petit côté, on découvre un orifice destiné à distribuer de l’eau. Il est entouré du Caducée des pharmaciens. Des médaillons en bronze présentent des profils de Pelletier (1788-1842), professeur à l’Ecole de Pharmacie, et Caventou (1795-1877), également professeur à cette école. Au dessus du socle, on a placé en 1951 une allégorie sculptée par Pierre Ponson qui symbolise la guérison sous les traits d’une femme allongée, drapée de fins voilages et appuyant sa main droite sur son front qu’elle découvre.
Vous continuerez Bd Saint-Michel toujours direction Observatoire

La fontaine des Quatre Parties du Monde (place Camille Jullian, av. de l’observatoire) : Elle est l’un des monuments les plus représentatifs de l’art urbain à la fin du XIX ème siècle. Les quatre figures allégoriques (représentant l’Europe, l’Asie , l’Afrique et l’Amérique) soutenant le globe terrestre qui couronne le monument, sont incontestablement à classer parmi les œuvres majeures du sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875). La mise ne place de la fontaine des Quatre Parties du Monde, en allusion à l’observatoire proche, faisait partie des grands projets d’embellissement du baron préfet de Paris Georges-Eugène Hausmann qui ne purent pas tous être menés à leur terme sous le Second Empire. Carpeaux acheva ses qautre figures féminines en 1874, un an avant sa mort. Emmanuel Frémiet est l’auteur des huit chevaux fringants sortant de l’eau, ainsi que des dauphins et des tortues du bassin.
Vous prendrez le Bd Raspail, puis la rue de Grenelle

La fontaine des quatre saisons (57 rue de Grenelle) : La statue de la Ville de Paris trône au dessus de la Seine et de la Marne. La composition pyramidale du groupe s’inspire directement de celles que Michel-Ange avait inventées aux tombeaux des Médicis et le naturel des personnages, dans un caractère différent certes, mais conforme à l’esprit du modèle. Le sculpteur a rythmé ce trio par des attitudes qui sont liées comme dans une saynète : la lecture de gauche à droite montre la Seine qui regarde la Ville, celle-ci tourne la tête vers le centre de Paris tandis que la marne s’incline à l’ouest, vers la plaine de Grenelle. Un sol de congélations, des roseaux, un cygne, des canards associent par leur présence la nature à cette mise en scène vivante. L’iconographie des saisons est mis en scène par quatre éphèbes ailés portant chacun les attributs de leur saison (les guirlandes de fleurs pour le Printemps, les gerbes de blé pour l’Ete, des raisins pour l’Automne et un manteau pour l’Hiver). Les mouvements s’enchaînent et conduisent le regard vers le haut, puis vers le bas. Coiffée d’une couronne murale, telle une nouvelle Cybèles, la Ville de Paris apparaît sous la protection des saisons.
Vous longerez la rue de Grenelle, puis vous prendrez la rue Amélie, puis la rue Saint-Dominique

La fontaine de Mars (129 rue Saint-Dominique) : Cette fontaine fut édifiée entre 1806 et 1809, comme celle de la rue de Sèvres, par l’architecte Bralle et le sculpteur Beauvallet, pour alimenter, à partir de la pompe à feu du Gros Caillou, un quartier encore villageois entre esplanade des Invalides et celle du Champ de Mars. La fontaine de Mars doit son nom au Champ de Mars voisin et à une effigie du dieu de la Guerre, qui se trouve sur l’une de ses faces, traitée à l’antique, c’est-à-dire nu et muni d’une épée, coiffé d’un casque, mais doté de favoris et d’une moustache comme un grognard de Napoléon. Devant lui se tient Hygie, déesse de la Santé, qui lui offre une coupe à boire ; au bas du motif sculpté, on distingue un bouclier, sur lequel Mars s’appuie de la main droite, et un coq. Sur les autres faces sont sculptées de belles urnes en très haut relief, elles-mêmes décorées de motifs en faible relief de scènes bachiques. Au dessus de ce soubassement, le piédestal est décoré aux angles de huit animaux marins allégoriques et fabuleux.

Balade 3 : L'Eau Sculpture
Point de départ……………………………………Bibliothèque François Mitterrand
Métro……………………………………………..Bibliothèque
Jours et horaires…………………………………..tout le week-end


Au cours de vingt dernières années, Paris a été marqué par un renouveau dans la création des fontaines. L’eau est désormais au cœur d’une réflexion plastique. Le sculpteur Etienne Martin définissait la fontaine comme « une sculpture sur laquelle coule l’eau ». En fait, il s’agit plutôt d’une symbiose entre les deux matériaux, dur et liquide susceptible de se prêter à d’infinies combinaisons. L’eau devient un matériau à part entière, elle est sculpture à elle seule. Travaillée pour elle-même, elle devient parfois le seul élément de la fontaine, effaçant la présence du matériau dur. Les fontaines se veulent abstraites comme notre temps. Leurs formes épurées font appel aux jeux intemporels des eaux et de la lumière. De ces fontaines émane une véritable poésie de l’eau. La balade proposée vous fera découvrir ces fontaines, véritables sculptures d’eau.


La fontaine Héloïse et Abélard (22 rue P. Gourdault) : Cette fontaine a été installée dans le square de 8500 m2 réalisé à l’occasion de la transformation du quartier de la rue Chevaleret. Des chemins d’eau, des cascades sont présentes dans la végétation du jardin auquel elles apportent aussi la coloration de leurs mosaïques, mises en valeur par le ruissellement. Héloïse (1101-1164) était la nièce du chanoine Fulbert, élève de pierre Abélard, théologien (1079-1142) ; elle l’épousa secrètement. Leur correspondance témoigne d’amour et de piété, est restée célèbre. Ce jardin perpétue la mémoire de ces personnages d’exception qui vécurent, il y a huit siècles, une passion dont on parle encore….
Vous vous dirigerez vers la place Jeanne d’Arc, puis vers la place Souham

La fontaine Souham
 (place Souham) : Due à Alberto Guzman, elle fut composée de sphères d’acier poli, tronquées, deux d’entre elles forment des vasques d’où l’eau s’écoule. L’eau apporte ici une autre dimension à la composition d’acier l’animant par ses mouvements qui se reflètent. L’eau transforme la sculpture en lui donnant l’aspect de légèreté et d’immatérialité. 17
Vous prendrez sur votre droite la rue du dessous des berges
13, puis encore à droite la rue Eugène Oudiné 11, ensuite sur votre gauche vous emprunterez l’avenue de Choisy 12 et sur votre droite vous prendrez la rue Léon Bollé 9-10. Vous traverserez le parc Kellermann et vous vous dirigerez vers la place de Rungis et vous prendrez la rue de la fontaine à Mulard 14-15-16. Par la suite vous vous dirigerez vers la place d’Italie 19.Vous prendrez le Bd Blanqui, le Bd Saint-Jacques, place Denfert-Rochereau, rue Froidevaux, sur votre gauche la rue Raymond Losserand, et sur votre droite la rue Texel

Le creuset du temps (place de Catalogne) : Un disque découpé dans la terre s’y enfonce. Son inclination totale est de 2,4m. Il est composé de 300 000 pierres de granit polies par endroits et mouillées sur toute la surface par un glissement d’eau se muant en cascades. L’aspect brut de la tranche et de l’appareillage lisse et concentrique de la surface inclinée transforme l’ensemble en une seule pierre gigantesque jaillissant du sol. La couleur de cette immense pierre mouillée se modifie sans cesse par le changement de la lumière. Sa force est accentuée par le découpage de sa forme ceinte d’une cascade d’eau circulaire. L’éclairage venant d’en dessous crée l’illusion qu’elle flotte dans l’eau. Le bruit de l’eau sur les pierres et dans le fossé circulaire créera pour les habitants du quartier un son poétique.
Vous vous dirigerez vers la tour Montparnasse côté rue de Vaugirard, et vous vous rendrez dans la jardin Atlantique

La fontaine des Hespérides (jardin Atlantique, pont des cinq Martyrs) : Le concept du jardin a été placé sous le signe de l’océan et de l’Azur : matériaux, mâts, ponts promenades, balustrades, pergolas, murs sculptés, vagues vertes, dessin des sols, éléments du mobilier, participent à la création de cette ambiance. Au centre se trouve « l’Ile des Hespérides », c’est-à-dire une fontaine monumentale dédiée au ciel (les Hespérides étaient les îles fabuleuses de l’Atlantide, que l’on situait soit aux Canaries, soit au cap Vert). Dans les structure, des instruments permettent de mesurer la force et les orientations des vents, les pluies, les températures, la pression atmosphérique. Cette fontaine a été mise au point par Jean-Marc Llorca. Au ras du sol , un bouillonnement d’eau constitué de centaines de petits jets circulaires très bas, émerge d’une grande nappe métallique.
Vous prendrez BD Vaugirard, sur votre droite rue du Dr Roux, rue Dutot, rue Brancion et encore sur votre droite Bd Lefebvre
Si le cœur vous en dit, vous pouvez faire un petit détour vers la rue de Gergovie pour admirer une exposition de peinture en relation avec l’eau et la végétation.
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La fontaine Boule des Périchaux (Bd Lefebvre, square des Périchaux) : Datant de 1974 , l’eau est l’élément principal et dominant. Cette fontaine est composée à l’inverse des fontaines traditionnelles donnant l’importance à la sculpture. Ici, le seul élément matériel est la boule excentrée de l’ensemble. L’eau est reine. La fontaine gagne en abstraction. Epurée au plus haut degré, elle laisse libre cours aux jeux de l’eau et de la lumière.
Vous prendrez le Bd Victor Hugo, la rue Delagrange et rue Vasco de Gama

La fontaine des Polypores (rue Balard, square J. Cocteau) : Amédéo Modigliani (1884-1920), né à Livourne, est inséparable de Montparnasse au début du siècle et de l’Ecole Française de peinture de l’époque. Il se trouve sur cette place en compagnie de Jean Cocteau (1889-1963), poète, romancier , homme de théâtre, cinéaste, homme du monde en un mot, agitateur culturel pendant un demi-siècle. Au centre d’un bassin la fontaine dite « des Polypores » est une sculpture en pierre dure se présentant comme un grand végétal aux multiples feuillages étagés d’où son nom. Elle fut réalisée en 1983 par Jean-Yves Chevalier. Le square est minuscule, à proximité de la rue Balard et de la rue Saint-Charles.
Vous prendrez rue Javel.

Les colonnes d’eau (parc A. Citroën) : Sur les terrains occupés par les usines automobiles on a établi le parc André Citroën ouvert au public en 1990. Il occupe une superficie d’une quinzaine d’hectares composé autour d’un vaste plan d’eau central ; il est agrémenté de plantations, de bosquets, de jeux d’eau spectaculaires et de cascades. Il a été réalisé par la Direction des Parcs et Jardins de la Ville de Paris. La présence de l’eau s’y manifeste sous différents aspects ; un grand fossé rectangulaire, peu profond, entoure la pelouse centrale. Il est alimenté, côté ouest, par les six grandes gerbes qui jaillissent sur la terrasse en surplomb. Entres les deux grandes serres tropicales, situées dans la perspective perpendiculaire à la Seine, se trouve la spectaculaire pente d’eau, vaste parvis incliné en granit de Bretagne sur les dalles duquel les cataractes des jets déversent leurs flots dans un roulement sonore. Les jets, dont les effets et la hauteur sont programmés pour offrir des géométries très variées, sont au nombre de 155. Le spectacle, mis en valeur par les éclairages nocturnes, est ici digne des réalisations les plus importantes de jadis.
Vous prendrez le quai A. Citroën et le quai Grenelle

La fontaine Béla Bartòk (square Béla Bartòk) : Le square rappelle depuis 1981 le souvenir de ce compositeur hongrois (1881-1945). La fontaine en métal, qui repose sur un socle mosaïqué, a été réalisée en 1981 par Jean-Yves Le Chevalier et offerte par la Hongrie à la Ville de Paris. La sculpture de Le Chevalier apparaît comme un prisme, un bloc géologique, une pétrification de cristaux en l’occurrence au nombre d’une vingtaine, d’inclinaison, de formes et de volumes différents. Elle évoque les cristaux de quartz géants émergeant du sol entre lesquels s’élancent des jets d’eau. Cette fontaine est exceptionnelle en pureté et en rigueur.
Vous prendrez rue Emeriau, et rue du Dr Finlay

La fontaine Nélaton (rue Nélaton, immeuble P.T.T) : Elle est née en 1966 de la collaboration d’un architecte Pierre Dufau et d’un sculpteur René Collamarini. L’eau est parfaitement intégrée dans la sculpture centrale, lui apportant de la fluidité et de la légèreté.
Vous pouvez vous rendre au Trocadero
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Balade 4 : L'Eau des Rois
La présence de l’eau à Paris est due à l’initiative des rois qui ont été à l’origine de grands travaux d’aménagement pour permettre la distribution de l’eau à travers toute la capitale. Cette balade vous fera visiter les hauts lieux qui ont marqué l ‘histoire de l’eau à Paris.

Point de départ…………………………………………..Parc Montsouris
Métro…………………………………………………….Cité universitaire
Jours et horaires…………………………………………tout le week-end

Vous prendrez le Bd Jourdan
La pièce d’eau du parc Montsouris : Après avoir crée le parc des Buttes Chaumont, Haussmann demanda à Jean-Charles Alphand de réaliser au sud de Paris un parc aussi important quant à la superficie. La colline de Montsouris au sommet de laquelle Haussmann et Belgrand avaient prévu d’installer un grand réservoir souterrain destiné à accueillir les eaux des sources de la vallée de Vanne, était alors totalement rurale et maraîchères, à son pied serpentaient les deux bras de la Bièvre bordée de saules et de peupliers. Alphand aménagea dans la partie Est du parc, côté rue Gazan, une suite de grottes et de cascades alimentées à partir de l’ancien aqueduc et des sources de Rungis, ces eaux terminant leur parcours dans un petit lac situé à l’angle nord-est près de l’avenue Reille.
Vous passerez avenue René Coty devant les réservoirs Montsouris qui stockent l’eau potable de Paris comme six autres : Belleville, Ménilmontant, Montmartre supérieurs, l’Haÿ-les-Roses, Les lilas, et Saint-Cloud. L’(eau non potable quant à elle est stockée dans les réservoirs de Charonne, Grenelle, Passy et Villejuif.
Vous remontez l’avenue René Coty

Le regard n°27 (aqueduc Médicis) : Le regard de la maison du fontainier ou grand regard de l’Observatoire récolte les eaux de nombreuses sources situées dans les environs de Rungis. L’aqueduc débouche dans Paris à l’ouest de la porte de Gentilly, face à la rue Gazan. Traversant le Bd Jourdan, la canalisation s’engage sous le parc Montsouris, franchit les rues de la Tombe-Issoire, Bezout, Ducouëdic, passe sous les jardins de l’hôpital de la Rochefoucault traverse la gare de Denfert- Rochereau et gagne les boulevards Saint-Jacques et Arago pour pénétrer enfin dans les jardins de l’Observatoire. Effectués de 1613 à 1623, à l’initiative de Marie de Médicis pour son palais du Luxembourg, ces travaux d’adduction d’eau devaient alimenter le château et plus particulièrement : jets d’eau, grottes et fontaines. Tout au long du parcours de l’aqueduc, les vingt-sept regards contenaient des réservoirs destinés à recevoir les impuretés. Ces regards avaient plusieurs fonctions : ils constituaient un accès facile pour aller entretenir la canalisation, souvent un escalier largement dimensionné ; un courant d’air naturel s’établissait entre eux, afin d’éviter la fermentation nuisible à la qualité de l’eau.
Vous reprendrez l’avenue René Coty jusqu’à la place Denfert-Rochereau, puis vous prendrez le boulevard Denfert-Rochereau et le boulevard de l’Observatoire

La maison du fontainier : La maison du fontainier fut construite entre 1619 et 1623 au faubourg Saint-Jacques. Cette demeure était le logement de fonction de l’intendant général des eaux et fontaines du roi, Thomas Francini, dont le nom fut francisé en francine. Ce dernier puis ses descendants l’occupèrent jusqu’en 1784. entrée dans le domaine de la Ville de Paris en 1872, la maison du fontainier se trouve actuellement confiée à la congrégation des sœurs de Saint-Thomas-de-Villeneuve. La maison est classée monument historique dans sa totalité depuis mars 1994. Le sous-sol de la maison du fontainier est divisé en trois salles ; au centre de chacune d’elles, se trouve un bassin dit respectivement du roi, de la Ville, et des Carmélites ou des entrepreneurs qui recueille les eaux depuis l’aqueduc, toujours visible, voûté en berceau et qui débouche au centre. Deux des bassins (ceux du roi et de la Ville) se continuaient en direction du carrefour actuel de la rue Monsieur-le-Prince et du boulevard Saint-Michel, où se trouvait le grand réservoir de la fontaine Saint-Michel démoli en 1864. Les conduites alimentaient d’une part le palais du Luxembourg et d’autre part les fontaines de la rive droite, en franchissant le pont Neuf.
Vous prendrez le Bd Saint-Michel direction le jardin du Luxembourg

La fontaine Médicis : Une niche, appelée grotte de la reine en 1623 fermait à l’est la perspective de la grande allée du jardin qui longeait le palais. Edifiée en 1620 par Francini, la grotte fut par la suite transformée en fontaine ; elle était alimentée depuis le réservoir de la fontaine Saint-Michel lui-même desservi par le bassin du roi de la maison du fontainier. Habillée de congélation, la fontaine elle-même possède un fronton aux armes de Marie de Médicis et est ornée d’un Polyphème surprenant la nymphe Galatée dans les bras du berger Acis, par Augustin Ottin (1886) et de nouvelles figures allégoriques représentant la Seine et le Rhône, restituées au début du siècle dernier. Une Diane chasseresse et un faune occupent les niches latérales.
Vous reprendrez le Bd Saint- Michel direction place Saint-Michel et vous vous rendrez au musée de Cluny où vous pourrez admirer les ruines des Thermes et la fin de l'aqueduc Gallo-romain.
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Balade 5 : D'une Butte à l'Autre
Point de départ………………………………………………….Place du Château Rouge
Métro…………………………………………………………….Château Rouge
Jours et horaires………………………………………………….tout le week-end


Vous prendrez rue de Clignancourt, rue P. picard, à gauche la rue Ch. Nodier direction place Saint-Pierre

La fontaine du square Saint-Pierre : Longtemps après la construction de la basilique du Sacré Cœur de Montmartre, le square Willette, qui déroulent ses jardins en gradins depuis le parvis de la basilique, rue du Cardinal Dubois, jusqu’à la petite place Saint-Pierre en contrebas, resta une prairie où l’on faisait encore les foins vers 1910, comme aux temps lointains où ces territoires appartenaient aux abbesses de Montmartre. Le square Willette terminé en 1932 évoque le peintre et dessinateur Adolphe Willette (1857-1926) qui fit l’essentiel de sa carrière à Montmartre. La place Saint-Pierre fut aménagée pour sa part dès 1853 , à l’emplacement des déblais qui provenaient des anciens carrières de plâtre de Montmartre. Une usine de la SAGEP (société anonyme de Gestion des eaux de Paris) qui alimente les réservoirs et le château d’eau de Montmartre, se trouve en bordure de cette place. Lors de l’aménagement du square Willette, de ses escaliers depuis lesquels commence la découverte du panorama de paris, trois grottes furent pratiquées sous la terrasse supérieure pour abriter des vasques. Ces grottes, très monumentales, avec leur appareillage à bossage, se composent d’une profonde niche en hémicycle couverte d’une voûte en cul-de-four, dont les nervurations en éventail procèdent d’une maîtrise parfaite de la stéréotomie. Au centre, une petite ouverture ronde distribue l’eau dans une goulotte d’où celle-ci tombe dans une vasque elliptique en pierre. Chacune des trois vasques est portée par un fort piédouche abondamment sculpté. Au total, huit personnages marins et une seule naïade. Ces personnages, placés en consoles sous les vasques, évoquent des animaux marins autant que fantastiques. L’ensemble fut réalisé par Paul Gasq en 1932. Au bas du square Willette, côté funiculaire, près de la place Saint-Pierre se trouve une autre petite fontaine en pierre dite « des Innocents », réalisée par Emile Derré en 1906. un haut-relief de bronze y représente une jeune femme entourée d’un groupe d’enfants rieurs placés dans une coquille.
Vous prendrez la rue Tardieu, puis la rue Y. Le lac, la place des Abbesses
21-22-23-24-25-27-29, 26-28 et 30-35, la rue Andröuet, et la place J-B. Clément

La fontaine du Château d’eau de Montmartre : cette fontaine qui ne coule plus, fait partie du château d’eau de Montmartre, lui-même placé dans un jardinet fermé d’une grille au croisement de la rue Lepic et de la rue de Norvins, face à la minuscule place Jean-Baptiste Clément. Le château d’eau de Montmartre fut construit en 1835 pour l’alimentation de l’ancien village, qui posait alors de difficiles problèmes en raison de son relief et de son altitude. Il était alimenté par une pompe hydraulique installée sur les rives de la seine à Saint-Ouen, une seconde pompe à feu, installée passage Cottin servait de relais. (Ce passage se trouve près de la rue Ramey). Les cuves du château d ‘eau de Montmartre furent désaffectées à la fin du XIX ème siècle, lors de la construction des grands réservoirs voisins du Sacré Cœur. Les architectes du temps de Louis-Philippe avaient soigné le décor de leur château d’eau qui se présente comme un bâtiment octogonal, avec en rez-de-chaussée une petite salle à laquelle donne accès une élégante porte de bronze côté rue de Norvins. La façade est abondamment décorée. Deux pilastres Renaissance ornés de lambrequins en faible relief encadrent une niche en hémicycle surmontée d’une voûte en cul-de-four sculptée en forme de coquille. De part et d’autre d’un arc en plein cintre orné d’oves, deux dragons déploient leurs ailes et leurs queues, dans une grande vigueur de mouvement. Au-dessus de l’entablement, sous un fronton triangulaire, dans un bel encadrement, une table de marbre porte les inscriptions dédicatoires presque illisibles. L’urne de bronze, magnifique, est l’une des plus importantes que l’on puisse voir à paris. Elle est ornée de naïades, de tritons et d’une tête de lion en haut-relief, les anses étant constituées d’animaux marins traités en ronde bosse. Ce superbe petit édifice mériterait une remise en valeur et une remise en eau….
Vous prendrez vers la place Dalida, la rue Girardon jusqu’à la place C. Pecqueur

La fontaine Steinlen : La fontaine honore la mémoire de Théophile-Alexandre Steinlen (1859-1923). Elle s’élève à l’emplacement de l’ancienne fontaine du But, dont une rue voisine évoque le nom ; C’était une source montmartroise dont les eaux descendaient vers la rue du Ruisseau. La fontaine du But paraît avoir été utilisée au III ème siècle pour l’alimentation d’une villa gallo-romaine dont les vestiges furent découverts en 1737. le monument actuel sculpté par Pierre Vannier en 1936, à proximité de l’immeuble où Steinlen séjourna.
Vous prendrez rue de la fontaine, sur votre droite la rue Marcadet, encore sur votre droite la rue A. martinet, et à nouveau sur votre droite la rue des Cloÿs à proximité se trouve differents micro projets
31-31, 33-34et 37.

La fontaine du square des Cloÿs : Au XVIII ème siècle, on trouve déjà dans les approches du village de Clignancourt un sentier des Cloÿs et un clos planté en vignes comme on en voyait alors un peu partout autour de la colline de Montmartre. La fontaine est une agréable réalisation contemporaine dont les courbes géométriques accélèrent le parcours de l’eau.
Vous rentrerez dans le square Léon Serpollet, vous irez à la place Joffrin, vous prendrez la rue Ordener, la place P. Eluard, la rue Riquet, sur votre gauche la rue Pajol, vous irez à la place Hebert, vous prendrez la rue des fillettes et sur votre droite la rue Tristan Tzara (square)

La fontaine du square Tristan Tzara : Naguère s’élevaient dans ce quartier de Paris une importante usine à gaz ; les grandes cuves des gazomètres sont encore présentes dans la mémoire des anciens habitants du XVIII ème arrondissement. La Direction des parcs et jardins de la Ville de Paris a eu l’heureuse idée d’installer une fontaine dans ces quartiers nouveaux. Elle honore la mémoire de cet écrivain dadaïste (1896-1963). A proximité se trouve le puits artésien de la place Hébert. Son eau servit à alimenter la piscine voisine et celle de la rue des Amiraux.
Sur votre gauche vous prendrez la rue de l’Evangile, sur votre droite la rue de Crimée, encore sur votre droite la rue Tandou

La fontaine du square Tandou : Dans le square situé en retrait des immeubles qui se dressent à hauteur du 69 avenue Jean Jaurès, une sculpture fontaine de Davos Hanich a été placée en 1986. elle se caractérise par deux disques opposés en acier inoxydable, placé sur un bassin circulaire. Cette fontaine se découvre depuis la passage Rémi-Belleau (1528-1577).
Vous reprendrez la rue de Crimée direction le parc des Buttes Chaumont

Les cascades et le lac des Buttes Chaumont : Le parc des Buttes Chaumont, qui occupe une superficie de vingt-sept hectares, fut réalisé à l’initiative du préfet Haussmann par le paysagiste Jean-Charles Alphand, assisté de Barillet-Des-champs et de l’architecte Gabriel Davioud. Les travaux furent conduits en deux ans seulement, le parc fut inauguré le premier mai 1867. des centaines de milliers de mètres cubes de terrains furent brouettés pour aménager le beau jardin actuel, la terre arable fut amenée par wagons de même que les blocs de meulière nécessaires à la création des cascades, falaises et belvédères. L’élément le plus remarquable qu’il réalisa ici est la rotonde inspirée de la Sibylle de Tivoli, près de Rome, dont il coiffa le haut belvédère artificiel de près de soixante mètres, au-dessus du lac. Signalons dans le parc, près de l’entrée de l’avenue Secrétan, un buste en bronze de Clovis Hugues (poète et homme politique 1851-1907) par louis Noël, et, à proximité du lac, uns sculpture représentant un personnage suspendu à un rocher : « Le Gouffre » de Sylvain Kinaburger (1933). La cascade imaginée par Jean- Charles Alphand prend son eau dans un réservoir rue Botzaris. Cette cascade dévale les falaises artificielles sur une soixantaine de mètres et aboutit dans une vaste grotte, également artificielle mais cependant assez impressionnante, qui se trouve face à l’une des anciennes entrées de carrière. L’eau se dirige ensuite vers le lac qui entoure le rocher du belvédère du haut duquel on bénéficie d’une vue panoramique sur le par cet une bonne partie de paris.
Vous prendrez la rue Simon Bolivard, l’allée L. Labé, sur votre droite l’allée P. Du Guillet, jusqu’à la place M. Achard,
8.

La fontaine Marcel Achard : On a donné à cette place, proche du boulevard de Belleville, le nom du dramaturge Marcel Achard (1899-1974), membre de l’académie française. Un grand bassin est le plus bel ornement des lieux, notamment lorsque fusent les eaux de la gerbe centrale.
Vous prendrez sur votre gauche la rue de Belleville, sur votre gauche à nouveau la rue de Palestine, sur votre droite la rue des Solitaires, jusqu’à la place des Fêtes

Le regard de Belleville et la fontaine de la place des Fêtes : Ce magnifique regard, situé en plein cœur de Belleville, est appelé « Regard de la lanterne » en raison du petit lanternon qui surmonte sa toiture en forme de dôme et éclaire l’intérieur. Il mesure 4,70 mètre de diamètre et 9 mètre de haut. A la base, un bassin circulaire reçoit les eaux de trois rigoles ou pierrées dont deux coulent encore régulièrement. Un aqueduc conduisait les eaux de Belleville vers le Marais, le Temple, l’abbaye de Saint-des-Champs, le quartier des Halles. Ce regard fut construit en 1457 ainsi que l’indique une inscription puis réédifié sous sa forme actuelle entre 1583 et 1613. L’ouvrage, absolument magnifique dans tous ses détails stéréotomiques, est aussi l’un des lieux les plus insolites de Paris. A proximité, sur la place des F^tes, se trouve depuis 1985 une fontaine-labyrinthe dessinée par le sculpteur Marta Pan.
Vous prendrez la rue Arthur Rozier, la rue des Mignottes, et sur votre droite la rue de Mouzaïa direction square de la Butte du Chapeau Rouge

La fontaine du Chapeau-Rouge : le square de la butte du Chapeau Rouge fut créé en 1939, c’est l’un des belvédères parisiens. Au bas du jardin, dans l’axe de la grande pelouse, on installa un buffet d’eau formé de bassins étagés. La partie supérieure de cette fontaine comporte trois bassins en retrait. Au centre, sur un socle, se dresse une haute statue féminine qui représente « Eve » sous les formes les plus féminines. C’est une œuvre du sculpteur Raymond Courvégnés réalisée en 1938. Trois jets de bronze de chaque côté font ruisseler leurs eaux sur la statue. Les cascades ou rideaux d’eau sont entourés de chaque côté de bassins symétriques en retraits successifs déversant leurs eaux les uns dans les autres. L'ensemble ne manque pas de grandeur.
Balade 6 : Les fontaines à travers l'histoire
Lieu de l’activité…………………………………….rue de l’Arbre Sec
Métro……………………………………………… Pont Neuf
Jours et horaires……………………………………..tout le week-end

Les fontaines ont connu une évolution dans leur formes, dans leur développement mais aussi dans leur dessein. Nées d’un simple besoin d’approvisionnement en eau, les fontaines sont devenues au cours des siècles de véritables œuvres d’art, de véritables monuments.
La balade qui vous est proposée vous fera voyager à travers le temps pour revivre l’évolution des fontaines. Le parcours se situe dans les arrondissements suivants : Ier, II ème, III ème, IV ème.

La fontaine d’eau de la rue de l’Arbre Sec : La fondation de la fontaine remonte au XV ème siècle où elle portait le nom de Croix du Trahoir en raison d’une croix qui surmontait l’édifice. Elle fut reconstruite en 1606, puis déplacée en 1636 et entièrement reconstruite en 1775, sous le règne du jeune Louis XVI, par Jacques- Germain Soufflot assisté de Boizot pour la sculpture. Située à l’angle des rues Saint- Honoré et de l’Arbre Sec, la fontaine présente un haut soubassement percé d’une niche rue de l’Arbre Sec et d’une porte ainsi que d’une fenêtre rue Saint – honoré. Ce soubassement est surmonté de deux étages carrés et d’un attique logé dans la frise de l’entablement. Cette fontaine est adossée à un bâtiment terrifiant pour les passants car il abritait le logement d’un juge chargé des aveux des condamnés avant que ces derniers n’aillent au supplice.
Vous prendrez la rue de Rivoli vers la Bastille, la rue Saint-Antoine, et sur votre gauche la rue de Birague

La fontaine de la place des Vosges (place des Vosges)  (1811) : elle relève davantage d’une fontaine de jardin que d’une fontaine publique urbaine. Placée au centre de la place, la fontaine se compose d’un basson octogonale, du milieu duquel l’eau jaillit et retombe en gerbe. Elle semble avoir été réalisée plus pour l’agrément que pour l’utilité publique, puisque depuis l’arrivée des eaux du canal de l’Ourcq, d’autres fontaines pourvoient des habitants du quartier.
Prendre rue de Turenne

La fontaine Saint Louis (41 rue de Turenne) : Elle fut construite à l’issue de l’arrêt de 1671. Louis XIV intervient comme son père « pour la construction de quinze nouvelles fontaines dans la ville et les faubourgs de Paris ». Elle arbore un décor aquatique. Au centre, un arc dont les voussure est décorée de coquilles. Sur un ensemble de tables, deux tritons chevauchant des dauphins encadrent un vase orné de congélations et de guirlandes de fleurs et de feuilles. Le fronton est percé d’un oculus disposé dans une coquille et surmonté d’une seconde.
Prendre rue du parc royal, rue de la Perle, rue des 4 fils, rue des Haudriettes, rue M. Le Conte, Rue Beaubourg, squareChautemps

Les fontaines des Arts et Métiers (square Emile Chautemps) (1860) : L’architecte Davioud élabore une composition qui comprend vingt-huit vases en bronze sur des socles de pierre, vingt candélabres également en bronze, un colonne commémorative des victoires de la guerre de Crimée et deux fontaines symétriques dont les thèmes sont inspirés par le Conservatoire des Arts- et- Métiers voisin. Au centre d’un bassin, deux socles en pierre supportent des statues assises en bronze. La fontaine la plus proche du Théâtre- lyrique est ornée de deux figures du sculpteur Ottin : Mercure avec une balance, une ancre, une corne d’abondance ; la Musique coiffée d’une couronne de laurier, avec une lyre et un flambeau. L’architecte Gumery est chargé des statues de l’autre fontaine : l’Agriculture et ses épis de blé ; le travail avec marteau, enclume et roue dentée.
Prendre Bd de Sébastopol (direction Châtelet), place des Innocents, Bd Saint Michel

La fontaine Saint-Michel : Elle est directement liée aux grands travaux d’urbanisme dirigés par Haussmann. Le boulevard Saint Michel porte alors le nom de boulevard de Sébastopol- rive- gauche ; son ouverture, en 1855, avait modifié considérablement les proportions de la petite place du Pont- Saint- Michel. Davioud est chargé par le préfet de donner une cohérence architecturale à la nouvelle place Saint Michel. La façade de la fontaine divisée en quatre niveaux horizontaux, évoque un arc de triomphe ; quatre colonnes corinthiennes encadrent la niche centrale et le groupe principal. Au centre de cette fontaine monumentale, est placé Saint- Michel placé sur un rocher. Quatre statues allégoriques prolongent les colonnes : la Prudence de Barre avec serpent et miroir ; la Force de Guillaume avec peau de lion et massue ; la Justice de Robert « avec le glaive et la balance « ; la Tempérance de Gumery, avec un frein. Le fronton est occupé par deux statues de Debay, la Puissance et la Modération, qui soutiennent les armoiries de la Ville de Paris.
Prendre quai des Gds Augustins, quai de Conti, pont des Arts, cour carré du Louvre, cour Napoléon Ier

Les fontaines de la Pyramide :
La grande cour Napoléon III du Louvre est définie par des façades d’où émergent les pavillons Turgot, Richelieu, Colbert, Sully, Daru, Denon et Mollien, et on y voit, depuis 1991, la statue équestre de Louis XIV réalisée d’après l’effigie de marbre du Bernin, jadis placée à l’extrémité de la pièce d’eau des Suisses à Versailles. La célèbre pyramide conçue par l’architecte Ieoh Ming Peï, qui fit l’objet de controverses. Sept bassins de plan triangulaire, d’où l’eau s’échappe en ruisselant sur les margelles de granit poli. De puissantes et nombreuses gerbes, éclairées la nuit, jaillissent en spectacles féeriques.
Prendre le quai du Louvres vers le jardin des Tuilleries, allez au bassin de l'exèdre stud
39 , puis prendre la rue de Rivoli, direction Palais Royal 39

Les deux fontaines « Sphérades » : Signée Pol Bury, la fontaine est constituée de deux bassins au-dessus desquels dix sphères en acier chromé, mobiles autour de leurs axes, reflètent les perspectives des façades et des colonnades ; elles sont mises en mouvement par l’eau qui ruisselle.
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Prendre rue de Rivoli direction Bastille, rue de Renard

La fontaine Stravinsky : Elle fut présentée comme la plus vaste fontaine jamais construite depuis les bassins du Trocadéro en 1937. Elle réconcilie l’art contemporain et l’environnement quotidien, mais aussi une conception avancée de la création et le premier public de la rue. Seize figures habitent le bassin. La Vie, œuvre qui donne seule le thème général du Sacre du Printemps (œuvre d’Igor Stravinsky), est installé au centre du bassin, sorte de corne d’abondance d’où émerge une composition de roues et d’organes de transmission. Elle voisine avec une grande Clé de sol hommage à toute musique. La Spirale qui ramasse de l’eau à la manière d’une roue de moulin, la Grenouille avec sa carapace de tôle sur le dos, et le Renard, impressionnante construction munie de dents et de griffes de métal qui en tournant fouillent et labourent l’élément aquatique. La Mort est une machine dont les membres de métal, comme un squelette chaotique, animent un crâne blanc, ajouté par Niki de Saint-Phalle. Celle- ci lui oppose un Rossignol multicolore, dont une des ailes ajourées trempe dans l’eau, dans un face à face qui rappelle celui que met en scène le conte lyrique de Stravinsky, où le rossignol fait fuir la mort par son chant, rendant la vie et la santé à l’empereur de Chine.
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